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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Jeu 14 Oct 2010 - 22:35
Chamane a écrit:
opopo je t'ai lu ; tu me sembles égaré ; peut-être la jeunesse ; C6H12O6 devrait pouvoir t'aider.
No comprendo la formule dé chimie pero tou pourrai espliquer à moi ??
mon paragraphe est sans doute cliché, simpliste voir caricaturale mais je ne vois pas pourquoi tu me perçois égaré dans le sens où ce que j'ai écrit me paraît tout à fait cohérent
Et pour couper court, je crois que celui qui n'est pas égaré ici et maintenant ne peut être qu'un fou, voila c'est dit !
melo spécialiste cactées, plantes grasses
Nombre de messages : 2864 Age : 43 Date d'inscription : 31/10/2007
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Jeu 14 Oct 2010 - 23:18
J'ai changé la formule, elle faisait référence à une substance prohibée. Je l'ai remplacé par du presque inoffensif.
Ulf jardinier
Nombre de messages : 132 Date d'inscription : 06/05/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Ven 15 Oct 2010 - 20:05
J'était entrain de me dire en quoi du glucose ça changerai quelquechose ^^
opopo jardinier
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Ven 15 Oct 2010 - 21:11
pareil
Lawsonia vieux jardinier
Nombre de messages : 251 Localisation : Sur un rocher Date d'inscription : 03/10/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 19:39
En aparte
opopo je ne peux pas t'expliquer quelque chose que tu ne sais pas. C'est la grande différence entre le savoir lié à l'expérience et la connaissance liée à la transmission d'une illusion. Ma démarche n'est ni présomptueuse ni méprisante.
Certes la métaphore avec les fourmis est intéressante mais mal maîtrisée donc fausse, la comparaison avec le chien est bonne mais occulte la différence majeure entre l'Homme et l'animal qui va au-delà du verbe et ta dernière réflexion sur l'égarement et la folie est fausse aussi.
Ceci étant dit cela n'a pas grand rapport avec la politique.
Citation :
Je n'aime pas la politique, mais j'aime encore moins les extrêmes politiques ... C'est étrange de voir les résultats de ce sondage ...
Que trouves-tu étrange ? Les résultats présents ne me surprennent pas le moins du monde. Et qu'y a-t-il dans les extrêmes politiques ? D'ailleurs il faut bien s'entendre sur les termes. Les partis sont à l'extrême d'un bord politique, dans le sens "à la fin de" ou "au bout de". L'extrême droite est au bout de la droite dans l'hémicycle, l'extrême gauche aussi. Cela n'en fait pas pour autant des partis extrêmes. Ou alors il faudra démontrer au contemporanéiste que je suis en quoi l'extrême droite ou l'extrême gauche sont extrémistes et là... Bon courage à celui qui se lance dans l'argumentation !
Pour melo
A quand la prohibition des sucres ? En mettant la formule chimique j'ai fait preuve de discrétion, la prochaine fois je parlerai de "tête nue". C'est encore plus furtif.
sqark petit chaman
Nombre de messages : 1070 Date d'inscription : 15/05/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 19:43
J'associais la culture de plantes entheogenes à une certaine ouverture vers le monde : on cultive pour quelque chose, on consomme (ou pas hein, j'incite à rien) pour decouvrir, c'est-a-dire elargir son horizon de pensée, horizon de pensé relativement fermé quand on vote et accepte certaines theories, notamment d'extreme droite (ou gauche, mais peut etre un peu moins).
Bien sur, je te vois venir melo, c'est un pur jugement de valeur ultra subjectif. Mais ça sera pas mon premier ni mon dernier.
Lawsonia vieux jardinier
Nombre de messages : 251 Localisation : Sur un rocher Date d'inscription : 03/10/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 21:02
sqark a écrit:
horizon de pensé relativement fermé quand on vote et accepte certaines theories, notamment d'extreme droite (ou gauche, mais peut etre un peu moins).
C'est sûr ce point que j'aimerais te voir développer une argumentation : de quelles théories parles-tu ? Peux-tu nous indiquer des sources ? Par souci éthique, nous éviterons dans la mesure du possible de reproduire les citations tronquées volontairement par l'appareil médiatique du Président du Front National, ou de parler de l'affaire déboulonnée de Carpentras. Concernant l'extrême gauche, il me semble judicieux de séparer le communisme nationaliste et protectionniste de Georges Marchais et son "Produisons français", du communisme internationaliste libéralo-libertaire du Nouveau Parti Anticapitaliste par exemple (qui se garde notamment de dénoncer la loi Pompidou de 1973 sur les banques centrales).
sqark petit chaman
Nombre de messages : 1070 Date d'inscription : 15/05/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 21:19
De quelle theorie ? Et bien, tout simplement, et pour en prendre une totalement assumée par l'extreme droite : le racisme. Bien sur ils n'appellent pas ça le racisme et ça se decline sous une tripotée de termes intelligents qu'un sqark basique ne comprend ni ne connait.
Lawsonia vieux jardinier
Nombre de messages : 251 Localisation : Sur un rocher Date d'inscription : 03/10/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 22:23
sqark a écrit:
De quelle theorie ? Et bien, tout simplement, et pour en prendre une totalement assumée par l'extreme droite : le racisme.
Comme précédemment je te demande des sources pour que tes dires se transforment de préjugés en arguments. De quelle(s) mouvance(s) d'extrême droite parles-tu ? Parles-tu de son programme (qui serait alors ouvertement raciste - des sources ? -), des dires et écrits des dirigeants (les sources doivent être alors facilement communicables), des militants ou des sympathisants (il est alors plus difficile quelque soit le parti de maîtriser les pensées de ceux qu'ils ne connaissent pas) ?
Autre question intéressante pour toi sqark : si tu ne trouves, hormis chez certains groupuscules ouvertement racistes et/ou violents (du type Dies Irae), aucune source pour étayer ton postulat ou dans des quantités trop faibles pour émettre un quelconque jugement, à qui profiterait l'éviction de la vie politique française d'une ancienne extrême gauche (blackboulée par Daniel Cohn-Bendit dès 1968) et d'une 'presque ancienne' extrême droite qui ont en commun la doctrine nationaliste et protectionniste ? Soit reformulé de façon plus succincte : à qui profite la mort du nationalisme et/ou protectionnisme français ? Qui sont les commanditaires et les exécutants ?
Salix apprenti jardinier
Nombre de messages : 97 Date d'inscription : 25/08/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Sam 16 Oct 2010 - 23:47
On peut déjà observer la mouvance dans le temps de la carte politique (malgré les nom qui restent parfois les mêmes): Ce qui fut l'extrême gauche n'existe plus, n’à plus sa place. Ce qui est considéré aujourd'hui extrême gauche n'est guère plus que les socialistes modérés d'hier. Ce qui fut la gauche modérée: les socialistes sont aujourd'hui des droite centre (ce qui discrédit d'ailleurs la carte politique actuelle, vu que les principales "gauches" et "droite" semblent du même bord). Ce qui fut centre droite est plus aujourd'hui sur la position de la droite d'hier. Ce qui était hier droite est aujourd'hui extrême droite (par rapport à la carte d'hier). Ce qui était hier extrême droite l'est toujours, et ne se différencie guerre de l'autre droite extrême que par un peu plus de transparence, ce qui la rend aussi un peu plus vulgaire parce que moins sournoisement dissimulée.
En gros toute la carte politique s'est décalé vers la droite en quelques petites décennies.
Squark, attention à ta remarque quant à l'ouverture. J'ai fréquenté des milieux soit disant particulièrement ouverts et ai été biens surprit (déçu) de voir ce qu'il en était souvent. Que des gens soient "ouverts" vers d'autres réalités, n'implique pas vraiment que leur ouverture soit plus grande, c'est bien souvent juste une "ouverture" différente, mais pas plus vaste et aussi fermé, parfois aussi intolérant à ce qui dépasse de leur champs d'ouverture.
Gauche ou droite, je pense qu'il s'agit notamment d'ouverture a des réalités différentes (et non plus petite ou plus grande). Il en va même, pour incidire, des représentation et considération différente de l'homme, de la société, du monde.
En caricaturant pour simplifier, gauche et droite ne se positionnent pas sur le même système de valeurs et voient selon des priorités différentes (en réalité c'est un peu plus embrouillés vu qu'on est rarement dans du tout noir tout blanc, que tout le monde est face à ces deux représentations, chacun à des nuances quant à ses priorité.):
J'aurais envi de dire que la gauche considère en priorité l'homme sensible, la droite l'homme social. Ou sous un autre angle, penser la société pour l'homme, ou bien penser l'homme pour la société. Dans le premier cas, on vise à considérer l'homme d'un point de vue intérieur, avec toutes les difficultés que cela comporte, parce que de fait chaque homme est intimement singulier, dans ses affectes, son histoire, ses potentialités, son parcours, ses motivations, ... . Quand dans le deuxième cas on le considère d'un point de vue extérieur, qui tend au contraire vers la simplification par omission des affectes personnels et de la complexité humaine, afin de mieux comprendre et maîtriser la complexité sociétale (qui est aussi une de nos réalités).
De cela découle assez logiquement que la gauche ai une tendance à la diversification et ai de fait plus de mal à s'unifier puisque en considérant l'homme comme priorité, elle vas dans le sens de la diversité, dans la prise en compte indispensable des différences et de la multiplicité. Quand au contraire pour la droite, la simplification uniformisation étant bénéfique, il est plus facile de se rassembler. Et puisque l'union fait la force, ça se défend, fut il au prix de gommer et limer, soustraire l'intime réalité de chaque être. Il en vas vraiment de comment on considère l'Homme (on pourrais etendre à la nature), de la représentation que l'on à du monde et de nous même. Sans doute aussi du recule et de l'esprit critique, entre les représentations hérités et celles que l'on se forge soi même.
Pour en revenir au glissement de la carte politique, cela traduit tout simplement que la représentation globale ou culturelle que l'on à de l'homme à changé. (par exemple on se préocupe bien plus aujourd'hui de ce que des personnes pouraient nuire à la société, que de ce que la société pourait nuire à des personnes).On accorde moins d'importance à ce que l'homme est intimement et on le considère de plus en plus en sujet sociétal.
Toniatuh druide
Nombre de messages : 719 Age : 43 Localisation : Valenciennes Loisirs : Mettre en terre divers organismes ^^ Date d'inscription : 02/01/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 2:05
Bonjour Je me demandais deux trois truc.. Ceux qui sont en dehors de tout çà peuvent bien avoir des idées de droite ou de gauche mais ne se sentent pas représenter pour quelle raison ? L'axe politique dévierait il vers Z ? Que se passerait il si les abstentionnistes de tout bord votaient blanc lors d'une élection car leurs nombre (%) est en augmentation depuis pas mal d'année .!?
Salix apprenti jardinier
Nombre de messages : 97 Date d'inscription : 25/08/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 3:46
Toniatuh a écrit:
Que se passerait il si les abstentionnistes de tout bord votaient blanc lors d'une élection car leurs nombre (%) est en augmentation depuis pas mal d'année .!?
Je rêve du jours ou ceux qui ne votent pas, ceux qui votent par défaut pour le moin pire ou carrément à contre coeur pour éviter le pire, tout ceux là qui ne vote pas du tout ou pas par réelle conviction voteraient blanc, fidèles à eux même. Il y aurais de fortes chances que le Blanc soit élu . Oui, je sais il n'est tristement pas pris en compte (petite faille du système soit disant démocratique, sans doute), n'empeche qu'il est comptabilisé quand même.
L'élu saurais alors bien a quel point il n'est pas le représentant choisit. Raisonablement ça devrais imposer des remise en cause et changement. Dans quel sens? il y a toujours un risque. N'empèche que si le blanc était pris en compte, ça éviterais au moins que toute une part de la population se désengage de la politique parce qu'elle ne se sent plus prise en compte, soit plus concernée, exclue de la politique.
sqark petit chaman
Nombre de messages : 1070 Date d'inscription : 15/05/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 10:34
Chamane : Justement, mon "argumentation" est un jugement de valeur, donc ça represente juste mes impressions.
Quant aux questions que tu me poses, mon connaissance mediocre en politique me permet pas d'y repondre.
Lawsonia vieux jardinier
Nombre de messages : 251 Localisation : Sur un rocher Date d'inscription : 03/10/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 11:44
sqark a écrit:
Chamane : Justement, mon "argumentation" est un jugement de valeur, donc ça represente juste mes impressions.
Puisque ton jugement péremptoire n'a pas l'air de te déranger, je pense que cela ne te dérangera pas de l'effacer puisque je t'annonce qu'il est faux Quand tous les pourris de la planète (hommes politiques, de média et autres sympathisant se voulant être de la partie), ceux-là même qui ont passé (au moins par héritage politique) les accords de Munich en 1938, se liguent contre un seul, c'est sûrement que le prétendu Diable est bien moins diabolique que ceux qui le combattent. A partir de là il est légitime de se dire, y compris sans aucune connaissance politique, que ce que l'on souhaite nous faire croire s'apparente à de la mythologie.
Les cas de mythologies devenues fait historique sont soit apparentées à des vérités inattaquables (il existe à ma connaissance un seul cas en France), d'autres de simples évidences (là il y en a plusieurs dont un -La Révolution française-), parfois des croyances populaires qui sont facilement remises en question mais conservées par esthétisme.
Se méfier donc, quand l'histoire sert d'outil à la politique, des 'faits' qui rassemblent toute l'opinion publique, tous les bords politiques - 1, en général donc, ce que l'on établie comme postulat qui n'aurait (par je ne sais quel tour de passe-passe) aucun besoin d'argumentation (faites vous-même l'essai sur worldcat et vous constaterez que certains sujets, dont la conclusion est la même pour tous - 1, ne sont pas traités, ni par des thèses, ni par des articles -aucune recherche universitaire-).
Salix a écrit:
Dans quel sens? il y a toujours un risque. N'empèche que si le blanc était pris en compte, ça éviterais au moins que toute une part de la population se désengage de la politique parce qu'elle ne se sent plus prise en compte, soit plus concernée, exclue de la politique.
Exactement, il y a toujours un risque et ne croît pas que par la magie du vote blanc ceux qui ont le pouvoir le lâcheraient pour nos beaux yeux. Et pourquoi toujours parler du vote blanc ! Ne peut-on pas faire preuve d'ouverture en tenant compte du vote noir ? (...hmm... Pardon )
Une question :
En quoi le peuple gagne-t-il quelque chose à s'empêtrer dans les affaires politiques qui, historiquement parlant, ne lui ont jamais été accordées ? La politique se fait par le haut, nous l'admettons très bien en politique internationale, admettons-le en politique intérieure. La gestion de la cité, sauf à de petites échelles, exclue le peuple. Par ailleurs nous appelons souvent nos représentants des "responsables" ou des "dirigeants". N'est-ce pas la preuve de notre désir d'animal de meute d'avoir des dirigeants ? Comme chez les chiens, tous les hommes ne sont pas leaders, j'irai même jusqu'à dire que la majorité est soumise lorsqu'elle est en groupe (car en duo, il est évident que deux soumis ne font pas bon ménage, tout comme deux dirigeants -oserai-je prendre l'exemple de la sexualité ?-).
sqark, concernant ton point sur la culture des plantes toxiques (ça fait plus plaisir à la société de l'aborder de cette manière), je suis d'accord sur l'ouverture possible mais pas sur ce qui suit. En effet tu dis sur "le monde". Mais il s'agit avant tout d'une ouverture sur d'autres plans (en fonction de la nature toxique de la plante) que sur le plan terrestre que nous connaissons tous dans l'état de conscience que j'appellerai lambda. Lorsque j'ai rédigé ce sondage, "à l'extrême" signifiait "sur un autre plan", le plan 'beta, gamma, delta...', d'où l'idée de "en dehors". J'espère que tout le monde l'a à peu près compris ainsi. La construction du non-soi n'apporte sur le plan lambda aucune ouverture d'esprit je pense, juste une très grande servilité qui n'est en aucun cas, le signe d'une imprégnation de la pensée de l'autre.
sqark petit chaman
Nombre de messages : 1070 Date d'inscription : 15/05/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 13:25
Arf, trop de questions sur un terrain beaucoup trop glissant pour moi, je rends les armes.
Lawsonia vieux jardinier
Nombre de messages : 251 Localisation : Sur un rocher Date d'inscription : 03/10/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 13:30
Un homme à la mer !
opopo jardinier
Nombre de messages : 184 Age : 32 Localisation : Seine-Saint-Denis Loisirs : Musique, Plantes et Au-delà Date d'inscription : 13/06/2008
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Dim 17 Oct 2010 - 16:20
"Certes la métaphore avec les fourmis est intéressante mais mal maîtrisée donc fausse, la comparaison avec le chien est bonne mais occulte la différence majeure entre l'Homme et l'animal qui va au-delà du verbe et ta dernière réflexion sur l'égarement et la folie est fausse aussi"
Oui, maître. Je m'en vais me donner quelques coups de fouets pour évacuer la bêtise qui ronge mon cerveau. a plus
Salix apprenti jardinier
Nombre de messages : 97 Date d'inscription : 25/08/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Lun 18 Oct 2010 - 15:48
Chamane a écrit:
Une question :
En quoi le peuple gagne-t-il quelque chose à s'empêtrer dans les affaires politiques qui, historiquement parlant, ne lui ont jamais été accordées ? La politique se fait par le haut, nous l'admettons très bien en politique internationale, admettons-le en politique intérieure. La gestion de la cité, sauf à de petites échelles, exclue le peuple. Par ailleurs nous appelons souvent nos représentants des "responsables" ou des "dirigeants". N'est-ce pas la preuve de notre désir d'animal de meute d'avoir des dirigeants ? Comme chez les chiens, tous les hommes ne sont pas leaders, j'irai même jusqu'à dire que la majorité est soumise lorsqu'elle est en groupe (car en duo, il est évident que deux soumis ne font pas bon ménage, tout comme deux dirigeants -oserai-je prendre l'exemple de la sexualité ?-).
Ce que le peuple gagne? Il pourrait surtout perdre beaucoup. En ce moment le thème des acquis du passé à ne pas perdre est dans le vent. Et ils me sembleraient beaucoup plus important encore de se battre pour ne pas perdre notre citoyenneté que pour trois ans de plus ou de moins. Plus encore si l'on est conscient que tout cela est bien limité et fragile.
Je te l'accorde, la démocratie est douteuse, mais comme tu semble faire ce parallèle entre l'ancien régime et le régime actuel, je te dirais que je pense pareil, on est bien loin de cet idéal démocratique auquel on croit tant, dont on est si fière qu'on ose même pas le regarder en face. Bien sur qu'après la révolution il y a eu petit à petit récupération du pouvoir. Mais c'est pas parce que la tentative à partiellement échoué que l'idéal était mauvais, et c'est pas parce qu'on à crut que c'était acquis et que l'on découvre que l'on s'est mentit en se voilant la face que ça a entièrement foiré, que c'est un échec. Un sacré bout de chemin a été fait, au moins dans les consciences. Et même si une tentative échoue, ça ne signifie pas que c'est impossible. Ne plus voter c'est un peu renoncer aux aquis des lumières, renoncer à sa citoyenneté et à l'idée même de démocratie.
Vive le monde féodal! Je veut bien etre la Blanche Biche mais cerf ça me branche pas trop. .
Riz'lacroix spécialiste en matériel de culture
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Lun 18 Oct 2010 - 17:44
Salix a écrit:
Ne plus voter c'est un peu renoncer aux aquis des lumières, renoncer à sa citoyenneté et à l'idée même de démocratie.
Ne pas voter ce n'est pas renoncer à la démocratie, bien sur il faut refuser intelligemment, ne pas voter n'implique pas forcement ne pas avoir d'avis ou d'idée politique.
Certaine de mes connaissances par exemple ont voté Ségolène alors qu'ils ne la soutenaient pas, juste pour qu'elle arrive au second tour et que Sarkozy ne passe pas est ce là la démocratie ? Tout le monde savait que des le départ tout se jouerai entre Ségo et Sarko, car les média ont forgé l'opinion du peuple (comme ils sont entrain de faire avec DSK) est ce la l'idée de la démocratie ? Et qui finance la campagne des préposés à la présidence car cela coûte horriblement chère ? Vous avez tous entendu les affaires comme Betancourt ou Karachi (et j'en passe des meilleurs) est ce là la démocratie ? Que le gouvernement soit de droite ou de gauche c'est l'argent qui gouverne, c'est l'argent qui élit, et qui détiens cet argent ? A qui les gouvernement empruntent t ils ? Ou par qui sont ils financés ? Celui qui contrôle la monnaie contrôle le pays, et est ce là l'idée même de la démocratie ? Le peuple vote Sarkozy pour qu'il les sorte de la merde mais les banques aussi on voté Sarkozy... Sans parler des mensonges éhontés de nos dirigeants...
Elle a fière allure ta démocrasseuse ^^ Oh gloire ♪
Je crois justement que c'est en rapport avec cette démocratie bafouée que l'individu ne vote plus, il jura mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus...
Comme dis le proverbe la dictature c'est "ferme là" et la démocratie c'est "cause toujours"...
Après c'est sur aussi que certaines personnes ne se sentent pas du tout concerné par la politique et qui préfèrent que d'autre choisissent pour eux qui les dirigera mais pour eux on ne pourra rien faire, on ne sauve pas celui qui ne sauve pas lui même... d'ailleurs ils ne se rendent pas compte pour la plupart que le système ne sert pas leurs intérêts ...
Quand aux acquis de la lumière haha, pour l’instant je l'ai plus dans la gueule que je n'en luis ^^
sqark petit chaman
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Lun 18 Oct 2010 - 20:41
Ton "proverbe" est de Coluche, Riz.
Sinon je comprends pas trop ton dernier paragraphe :
Tu dis que certaines personnes ne sont pas concernés par la politique, donc ne votent pas. --> jusque la OK.
Ensuite, tu dis un truc etrange : "préfèrent que d'autre choisissent pour eux qui les dirigera mais pour eux on ne pourra rien faire, on ne sauve pas celui qui ne sauve pas lui même... d'ailleurs ils ne se rendent pas compte pour la plupart que le système ne sert pas leurs intérêts ..." Pourtant c'est peut-etre bien parce qu'ils savent que le systeme ne sert pas leur interets qu'ils s'abstiennent de voter.
Riz'lacroix spécialiste en matériel de culture
Nombre de messages : 1526 Age : 36 Loisirs : Hydroponie Date d'inscription : 19/03/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Lun 18 Oct 2010 - 20:55
J'ai dis ceux qui ne se rendent pas compte, pas ceux qui savent.
Comprendre que le système est faux c'est déjà faire de la politique, on en viens donc à ce que j'ai dis plus haut je cite "Ne pas voter ce n'est pas renoncer à la démocratie, bien sur il faut refuser intelligemment, ne pas voter n'implique pas forcement ne pas avoir d'avis ou d'idée politique." ou encore "Je crois justement que c'est en rapport avec cette démocratie bafouée que l'individu ne vote plus"
Salix apprenti jardinier
Nombre de messages : 97 Date d'inscription : 25/08/2010
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Lun 18 Oct 2010 - 22:43
Oui, ça se défend carrément. D'ailleur ces deux positions se recoupent plus qu'elle ne diverge juste que sur quelques détails.
Disons que pour moi, le vote est antérieurs et distincts du système de pouvoir actuel, et quelque part ne pas, ou ne plus voter, serais justement aller dans le sens de ce pouvoir, qui comprlexifie et rend la chose politique incomprehensible, incohérente et inaxessible pour en exclure le peuple et gagner encore en marge de maneuvre . Voter, c'est ne pas lacher le morceau de ces maigres droits qui nous reste pour ne pas sacrifier l'état de droits qui est déja en vertigineuse régression.
Mais si on pense que le vote est l'objet du pouvoir en place, on peut alors penser que ne plus voter serais justement se prononcer en dehors comme résistant.
Sur le plan historique j'en reste à ma version, mais si je me fillais à la dimension du spectacle, je pencherais pour la seconde, c'est claire que ça prend toute les allures d'une mascarade, quand la politique se joue dans voici magasine.
Quoi qu'il en soit je pense bien que ce n'est pas par ce choix de vote ou non que l'on peut vraiment changer les chose. Vote ou non, ça reste surtout dans le champs des idée, et la vie est bien plus que ça, c'est au travers de nos existence que doit se jouer le vrais débat, combat devraige dire.
Lawsonia vieux jardinier
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Mar 19 Oct 2010 - 0:41
La question reste toujours la même : le peuple a-t-il besoin du vote ?
Je pense honnêtement que non et que le fait même de mettre en place le vote électoral est une façon de détruire la seule et unique façon dont le peuple a réellement de quoi se faire entendre : la force et la révolte.
Prenons le cas d'un souverain. Si celui-ci et ses acolytes sont compétents le peuple ne dit en principe rien (sauf manipulation politique provenant de l'extérieur, cas assez courant). Par contre si le souverain est un mauvais souverain, il peut (je vais revenir sur cette notion du verbe pouvoir) se faire chasser par la force physique du nombre : la seule force du peuple.
Maintenant prenons le cas d'un Président. Il est Français. Tout le monde l'apprécie. Le prochain mandat présidentiel arrivant, tous ses concurrents s'efforcent de discréditer le Président et admettons, ils y arrivent. Un mauvais Président remplace le bon grâce à une propagande convaincante. Le peuple y perd beaucoup et deviens très fâché au bout de deux années de mandat. Alors il gueule : dans la rue, dans les bistros, dans son université, à son boulot, seul devant sa télévision ou en famille... Il gueule, il gueule et se jure de ne plus voter pour se crétin ! En attendant, le crétin passe toutes ses réformes (ou presque) et rigole bien de voir une bonne masse d'abrutis entrain d'essayer de faire la révolution au mégaphone.
Vous pouvez comprendre par ces exemples que le vote a le démérite de canaliser la colère du peuple au travers d'un bout de papier. C'est totalement inoffensif pour ceux qui tiennent les pays, ils ne risquent rien, d'autant plus que ce sont leurs fusibles qui sautent en dernier recours (les Présidents, donc). C'est tout de même mieux qu'un peuple qui après avoir pris sa liberté (l'a-t-il seulement jamais prise ? Historiquement nous tendons plutôt vers le non), pratique enfin la coalition pour aller piquer sur une fourche la tête du sombre crétin alors à l'Élysée (que peuvent donc faire des centaines de C.R.S. contre des centaines de milliers de gens ?).
En démocratie tout est fait pour canaliser notre colère : syndicats, droit de grève, de manifestation, vote universel direct. Force est de constater que cela fonctionne bien et que certains croient toujours au pouvoir du vote !
Mais dites-moi... Pourquoi avons-nous besoin du vote alors qu'il nous suffirait y compris avec un autocrate, en cas d'insatisfaction, de partir au fusil par centaine de milliers vers sa demeure afin de le corriger de façon définitive (exil, exécution ou prison) ? Nous sommes bien plus de 60 millions ? Tous les militaires et C.R.S. français ne suffiraient pas à faire taire la colère de si ce n'est un dixième de cette population.
Le vote c'est du pipeau, c'est du niveau de la révolution au mégaphone, ça ne sert à rien, ça dessert.
Évidemment certains vont se sentir visés, tout particulièrement ceux qui défendent l'importance du vote. Il n'y a pas d'attaque personnelle. J'explique tout simplement, de manière assez directe c'est vrai, en quoi le vote est selon moi l'outil indispensable pour l'asservissement radical mais en souplesse ( ) du peuple.
Toutefois, ceci n'est valable que si l'on considère que le peuple a cette capacité de révolte. Comme je le disais historiquement nous assistons plus à des révoltes provoquées, détournées ou utilisées ingénieusement par de nouveaux leaders plutôt qu'à des révoltes libératrices. Le peuple libéré, c'est l'anarchie. L'anarchie c'est le bordel.
Je reste sur la position qui dit que l'homme est un animal de meute qui a besoin d'un ou deux leaders pour une meute. Le choix du dominant n'a aucun sens, ce sont les dominants entre eux qui se battent pour avoir le rôle de dirigeant. Et dans un système sain, on ne peut excéder le triumvirat.
Pour conclure je vais viser très large :
Ce qui tue l'homme, ce n'est pas le système politique démocratique en lui-même (qui n'a aucun sens par rapport à la nature humaine). Ce qui le tue c'est la taille des sociétés. Une civilisation c'est déjà bien trop gros. Il faut en rester à la tribu. Chaque tribu a son leader (à la rigueur deux, un spirituel et un politique) et tous les autres membres sont dominés. Non pas par la force, mais bien par leur personnalité qui n'est pas celle d'un dominant. Les dominants qui naissent au sein de cette tribu ou s'y joignent on le choix entre l'exil (et la formation pourquoi pas de leur propre tribu) et la conquête du pouvoir par le combat (viril tant qu'à faire !).
Mais à la taille de la civilisation, comment penser n'avoir qu'un seul esprit dominant et dirigeant parmi des milliers de personnes ? C'est pour cela que nous marchons sur la tête depuis plus de 6000 ans.
Remarquez l'effort sur la mise en forme !
Dernière édition par Chamane le Mar 19 Oct 2010 - 0:59, édité 2 fois
Riz'lacroix spécialiste en matériel de culture
Nombre de messages : 1526 Age : 36 Loisirs : Hydroponie Date d'inscription : 19/03/2009
Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Mar 19 Oct 2010 - 0:56
En plus de ceux qui détiennent l'argent, le gouvernement marche main dans la main avec les média et ça ce n'est pas la démocratie, et tant que ça ne changera pas, l'opinion publique ne changera pas et le vote ne restera que l'illusion d'avoir pris une décision
un article à ce sujet :
Le grand nombre de titres de presse écrite, de chaînes de télévision, d’éditeurs de livres masque l’ampleur de la concentration dans les médias et ses effets dévastateurs. Les médias sont en majorité intégrés à des groupes industriels (Lagardère, Bouygues, Dassault, ...) :
- TF1, contrôlée par Bouygues, est en position dominante, représentant plus du tiers de l’audience totale de l’ensemble des chaînes de télévision en France. Bouygues dépend de contrats d’Etat, de collectivités locales, dans ses activités de bâtiment, de construction. La famille Bouygues, dont nous connaissons la proximité avec l’actuel président de la République, est le premier actionnaire du groupe. Les groupes Pinault et Arnault sont aussi actionnaires de Bouygues.
- L’alliance Vivendi-Lagardère domine dans la télévision payante (Canal Plus, Canalsatellite). Lagardère contrôle en propre cinq chaînes de télévision et produit et distribue des programmes pour la télévision. Le groupe Lagardère dépend de commandes de l’Etat dans le domaine de l’armement.
- La concentration connaît la même ampleur dans le secteur de la presse écrite : l’avionneur Dassault a pris le contrôle de la Socpresse (80%) qui jusqu'en 2004 détenait 70 titres de presse dont l’Express, le Figaro, Valeurs Actuelles ainsi que plusieurs quotidiens nationaux et régionaux. Suite à des cessions la Socpresse s'est réduite au groupe Le Figaro et des activités d'imprimerie. Les liens de ce groupe avec l’Etat sur le marché de l’armement sont évidents. Lagardère, également présent dans l’armement, a aussi une position dominante dans la presse au travers de Hachette-Filipacchi (Paris-Match, Elle, le Journal du Dimanche, La Provence, Ici Paris, Nice Matin,...), Fayard, Grasset, Hatier, Hazan, La Masque, Marabout, Pluriel, Stock, Le Livre de Poche, Larousse, Armand Colin, Dalloz, Dunod... Environ 47 magazines et quotidiens (Nice Matin, la Provence, etc.). Il est le 3ème éditeur mondial depuis février 2006 (rachat de Time Warner Book Group). Il est aussi le premier éditeur de livres et le deuxième libraire de France (réseau Relay, magasins Virgin). Enfin en 2007 Bernard Arnault, détenteur de la Tribune, a racheté au groupe Pearson du quotidien financier Les Echos et domine à présent la presse financière.
Ces groupes sont eux-mêmes liés entre eux : certains administrateurs de groupe Lagardère sont administrateurs du groupe Bouygues. Arnaud Lagardère lui-même est administrateur de LVMH qui appartient au groupe Arnault, lequel est actionnaire de Bouygues ! Arnaud Lagardère est aussi actionnaire de EADS qui dépend de commandes également liées à l’Etat. lire la suite : http://www.mediapart.fr/club/edition/association-des-lecteurs-de-mediapart-alm/article/010209/faisons-le-point-sur-la-concen
Riz'lacroix spécialiste en matériel de culture
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique) Mar 19 Oct 2010 - 2:16
J'ajouterai cette petite intervention d'un citoyen ...
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Sujet: Re: A gauche, à droite ou en dehors ? (en politique)